Bonvaux

L’histoire de Bonvaux

En 1201, quatre maîtres en théologie de l’Université de Paris fondent l’ordre canonial du Val des Écoliers ou Écoliers. L’ordre adopte la règle de saint Augustin et un mode de vie sévère conforme à celui des chanoines de Saint-Victor. La congrégation se développe et possède jusqu’à 28 prieurés dont celui de Bonvaux fondé en 1215.

A ses débuts, cette fondation qui compte douze clercs et trois convers établit un petit prieuré au fond de la combe de Plombières, sur des terres cédées par Garnier, seigneur de Fontaine. Dans leur maison, ils donnent l’instruction aux jeunes fils des seigneurs du voisinage, lesquels sont naturellement des bienfaiteurs du Prieuré. Parmi eux, figure Calon de Saulx, mort en 1272 et enterré à Bonvaux.

Dès le XIIIe siècle, le monastère connait ses heures de faste. Les donations abondent et de nombreux aménagements sont entrepris dont un cloître roman en 1215, et l’église de style ogival au XIVe siècle.

Passé sous le régime de la commende, le monastère, qui accueille nombre de pèlerins autour de ses deux sources consacrées, prospère jusqu’en 1516 puis périclite.

Il est rattaché dès 1637, avec l’ensemble des établissements du Val-des-Ecoliers, à la congrégation de Sainte-Geneviève. Au début du XVIIIe siècle l’ancien monastère est presque entièrement reconstruit (seule l’église n’est pas reprise) et les bâtiments deviennent une propriété de rapport et d’agrément. Après la Révolution, Bonvaux est vendu comme bien national le 9 avril 1791 au sieur Mathieu Baume, homme de loi de Paris.
Au début du XXe siècle, il ne reste plus de l’ancien monastère que la chapelle datant du début du XIVème siècle, dans laquelle avaient été enterrés plusieurs seigneurs de la maison de Saulx et de Fontaine. S’y trouvaient encore récemment leurs dalles funéraires : achetées par la Société des Amis des Musées de Dijon, elles sont actuellement conservées au musée archéologique de Dijon.

Actuellement, le site du prieuré de Bonvaux accueille depuis 1970, un centre équestre réputé.

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