Pour améliorer davantage les conditions de lavage du linge et abriter les lavandières des intempéries, le lavoir fut couvert d’une toiture dite " à compluvium " en 1877 qui avait le double avantage de dispenser la lumière ainsi que l’eau pluviale et permettait de pallier aux sécheresses estivales.
La dernière innovation technique apportée au lavoir date de 1880 avec la construction d’un aqueduc pour faciliter l’écoulement de l’eau.
" Elles ne lavent plus les filles de France " :
Les archives municipales relatent des réparations diverses témoignant de l’activité des lavandières jusqu’en 1959. Mais bientôt, le bruit des battoirs sur les margelles a disparu et la machine à laver, symbole du progrès, a définitivement lessivé le lavoir !
Laissé à l’abandon jusque dans les années 1973/1974, la Municipalité décida de le transformer en remise afin d’abriter le matériel communal. Une surélévation des anciens murs du lavoir est alors réalisée.
Oublié avec le temps, ce petit édifice a suscité un regain d’intérêt et un projet de réhabilitation du site voit le jour en 2004. De l’ancien lavoir ne subsistaient que le bassin avec son alimentation hydraulique et les murs périphériques sur une hauteur de 2 m environ. De mars à octobre 2005, les travaux effectués ont eu pour but de supprimer la partie supérieure de la construction ainsi que la dalle, afin de faire apparaître, depuis le niveau de la rue, le sol et le bassin du lavoir tous deux rénovés…
Pourtant, aujourd’hui, qui se souvient des lavandières ?
Alors, si vous flânez aux abords de ce lieu, tendez l’oreille. Vous entendrez les voix de vos grand-mères résonner comme une invitation à transmettre une histoire et un patrimoine aux générations futures.
Magali Fiatte©mairie de Daix
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